En cette journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs, militant·e·s et habitant·e·s étaient invité·e·s à prendre part au traditionnel défilé du jour. Au départ de l’esplanade des Droits Humains, ce sont environ 2 000 manifestant·e·s qui étaient recensé·e·s dans la capitale comtoise (chiffre équivalant à 2024). Le parcours fut toutefois jugé un peu court pour bien des protagonistes, passant en effet par Préfecture, Granvelle, Huit-Septembre, pour gagner Révolution. Si un cortège de tête s’est opéré avec plusieurs centaines de partisan·e·s (libertaires, collectifs intersectionnels…), le gros des troupes s’est concentré autour de différents blocs syndicaux (CGT, SUD/Solidaires, FSU…) et politiques (PS, PCF, LFI, LO, les Écologistes…).

La matinée s’est achevée autour de deux principaux villages, sur Granvelle (CGT, avec l’AFPS et le MRAP) et à Marulaz (l’Autodidacte, Fédération Anarchiste, Groupe d’Actions Féministes, Infokiosque, Resto Trottoir…). Expositions, stands, concerts/musique, mais aussi, bien sûr, buvettes et repas, ont permis de prolonger « cet esprit de lutte et de fraternité », selon les vœux des organisations en charge. Il y avait quelque 300 000 mobilisé·e·s en France selon les différents décomptes réalisés, un chiffre globalement en hausse. Mais dans le reste de la région, les données souvent considérées comme beaucoup plus modestes : 500 personnes à Lons-le-Saunier, 400 à Audincourt, 300 à Belfort, 200 à Dole, 150 à Vesoul, 100 à Arbois, ou encore 50 à Saint-Claude.

Illustration d’en-tête : Aperçu du cortège, rue Charles Nodier.

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