Avant le baptême du feu, notre récapitulatif des dossiers sur le mouvement « bloquons le pays » publiés par « le Ch’ni »

Avec la présente publication, « le Ch’ni » signe son onzième article traitant du mouvement « bloquons le pays ». Pendant que l’essentiel de la presse conventionnelle recyclait des paroles de notables ou se complaisait en relais de communiqués, un média local, indépendant, associatif, sans moyens humains ni financiers, préférait le travail de terrain, le traitement de fond, la parole aux concerné·e·s. À quelques heures d’un grand point d’interrogation, nous listons ainsi ce contenu, qui, à lui seul, démontre que cette étincelle méritait qu’on prenne le temps de s’y attarder. Bide total, gronde relative ou explosion durable, personne ne sait quelle sera la suite. Mais plus que jamais, nous voulions aussi démontrer la nécessité et la pertinence de notre projet. Pari réussi ? Sur le terrain ou via les réseaux sociaux, à vous de nous le dire.
« Le 10S25 sera révolutionnaire ou ne sera pas ». Le 18 août dernier, un travailleur social comtois nous faisait parvenir une tribune appelant à rejoindre le mouvement naissant. Premier texte publié par un média local sur le sujet, cette introduction allait rapidement faire mouche.
« Le 10 septembre 2025, amorce d’un nouveau mouvement social de masse ? le point à Besançon ». À l’occasion d’une première réunion informelle dans la cité de Victor Hugo, nous dressions les principales préoccupations, modalités et sociologies des participant·e·s.
« Chute de François Bayrou, blocage du pays, menace de dissolution : « Quel que soit le gouvernement, la rue doit maintenir la pression » ». Annonce d’un vote de confiance, perspective d’une dissolution législative, promesses de chaos… Entre doutes et détermination.
« Assemblée populaire, pot de départ, points de blocages… À Besançon, les premières dates d’une rentrée sociale explosive ». Au fil des réunions et d’une colère grandissante, un programme social et politique s’est progressivement instauré sous l’égide d’un noyau dur.
« Au rond-point de Chalezeule, près de deux cents participant·e·s à « l’assemblée populaire » pour « bloquer le pays » ». Jalon des suites de cette synergie, notre compte-rendu d’une concertation d’ampleur qui a rassemblé bien au-delà des plus téméraires.
« Au Ministère de l’Intérieur, le souhait de censurer toute couverture des « violences urbaines » ». Une brève exposant une mesure passée en catimini par les autorités, lesquelles ont envisagé d’interdire les journalistes de pouvoir couvrir les crises les plus dures.
« Devant l’hôtel de ville, deux cents manifestant·e·s organisent le « pot de départ » de François Bayrou ». Après une assemblée étudiante qui a acté le blocage de l’université, cette première mobilisation s’est organisée malgré la pluie une ambiance oscillant entre joie et craintes.
« À Besançon, ces « petit·e·s commerçant·e·s » qui soutiennent le mouvement « bloquons le pays » ». Gros·ses possédant·e·s et épiceries de quartier, même combat face aux protestations ? Malgré la petite musique ambiante, des patron·ne·s de proximité affichent leur soutien.
« Garderie autogérée, repas végane, ateliers banderoles… À Besançon, un groupe d’entraide au cœur du mouvement « bloquons le pays » ». Dans la capitale comtoise, la synergie ne se limite pas aux cortèges encadrés… bien des initiatives se développent, afin d’élargir le front !
« Dans les entreprises, lycées et facs, quelques grèves prévues ce 10 septembre ». Sur le volet économique, une analyse des points de tension. Si quelques entreprises seront légèrement perturbées, c’est sans surprise dans les facs et lycées que la mobilisation devrait être la plus forte.
Illustration d’en-tête : Aperçu d’une manifestation des « gilets jaunes », le 2 février 2019 à Besançon.