À la fête de « Lutte Ouvrière », deux cents personnes (ré)affirment leur idéal communiste

Comme chaque année désormais, « Lutte Ouvrière » tenait sa rentrée annuelle hier samedi 11 octobre, salle de la Malcombe. L’occasion, pour le parti d’inspiration trotskiste, d’affirmer sans relâche la nécessité pour « les travailleurs » de s’organiser afin de renverser la classe capitaliste et de reprendre ses affaires en main. Projection, exposition, discussions, librairie, animations diverses, ont rythmé la soirée, à laquelle deux cents personnes étaient présentes, venues de Besançon et de toute la région. Une sociologie qui intrigue parfois, tant les scores électoraux ne sont pas en adéquation avec les forces militantes observées dans ces évènements ou en manifestations.
Aussi, l’assise s’est voulue aussi large que populaire : Jeunes, étudiant·e·s, habitant·e·s de quartier, se mêlaient ainsi aux fonctionnaires installé·e·s dans le secteur, figures ouvrières du pays de Montbéliard, ou encore à quelques « gilets jaunes ». Si Nicole Friess devrait à nouveau investir les prochaines municipales, la probable tête de liste place, comme depuis toujours, avec ses camarades, sa combativité et ses espoirs au-delà des scrutins. « Aujourd’hui nous sommes dans le creux de la vague, mais tout peut très rapidement changer. Pas par les bulletins de vote, mais via la grève et les mobilisations » exposait-elle notamment lors d’un débat avec des sympathisant·e·s.
Illustration d’en-tête : Aperçu de la fête de « Lutte Ouvrière », lors d’une discussion entre sympathisant·e·s.