Première grosse date de mobilisation après la nomination du gouvernement Barnier, ce 1er octobre sonnait comme un pari pour l’intersyndicale (CGT, SUD/Solidaires, FSU, UNEF, Union étudiante, USL). Mais devant composer avec une pluie battante, ce sont au final moins de sept cents manifestant·e·s qui étaient comptabilisé·e·s dans les rues du centre-ville. Une déception pour les participant·e·s croisé·e·s, mais dont très peu étaient par ailleurs grévistes. À titre de comparaison, la mobilisation du 7 septembre dernier avait soulevé le double de contestataires.
Ce qui n’a pas empêché les présent·e·s de porter fortement les revendications du jour, en particulier à propos des salaires, de la jeunesse et des services publics. Beaucoup espèrent aussi obtenir l’abrogation de la réforme des retraites, estimant que le verdict des urnes avait largement tranché en ce sens. Mais alors que le discours de politique générale était attendu dans l’après-midi, toutes et tous avaient néanmoins conscience qu’une virée austéritaire et autoritaire risquait d’advenir. Avec probablement de futures batailles à mener, nécessitant un front plus massif.